Vivaldi : Le Navigateur Européen qui Dit Non aux GAFAM… et à l’IA !

Vivaldi, créé en 2015 par l'ex-cofondateur d'Opera, se distingue par son refus de la collecte de données et de l'intégration d'IA. Basé sur Chromium mais avec une interface propriétaire, il offre des fonctionnalités avancées comme la gestion intelligente des onglets, un client mail intégré, un VPN Proton gratuit et une synchronisation chiffrée. Contrairement à Chrome ou Edge, Vivaldi mise sur la transparence, le respect du RGPD et une philosophie centrée sur l'utilisateur plutôt que sur l'automatisation algorithmique. Avec son VPN intégré sans logs et son approche anti-tracking, il s'impose comme une alternative sérieuse pour ceux qui recherchent performance et protection de la vie privée.
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Introduction

Ras-le-bol des géants du web qui vous pistonnent ? Si tu cherches une alternative à Chrome qui allie puissance, confidentialité… et âme (oui, oui), bienvenue dans mon coin d’Internet où j’ai creusé pour toi le cas Vivaldi. Ce navigateur norvégien, lancé en 2015 par un ancien d’Opera, se démarque par son attachement à l'utilisateur — pas à la donnée. J’ai voulu comprendre : est-il vraiment à la hauteur ? Spoiler : il cache quelques bonnes surprises.

1. Origines et ADN : pas juste un Chromium de plus

Créé en 2013 à Oslo par Jon von Tetzchner (ex-cofondateur d’Opera) et Tatsuki Tomita, Vivaldi Technologies est une PME d’environ 60 personnes en 2025 :contentReference[oaicite:1]{index=1}. Le navigateur est arrivé officiellement en version stable en avril 2016, mais l’aventure a commencé dès janvier 2015 :contentReference[oaicite:2]{index=2}.

Basé sur Chromium (avec moteur Blink / Javascript V8), l’interface utilisateur reste propriétaire (fermée), tandis que le backend en C++ s’appuie sur le code open source BSD-3 du projet Chromium :contentReference[oaicite:3]{index=3}.

2. Fonctionnalités : l’usine à gaz… productive

Ce qui frappe avec Vivaldi, c’est son impressionnante kyrielle de fonctions intégrées :

  • Gestion d’onglets ultra avancée : empilement, mosaïque, hibernation — de quoi dompter n’importe quel marathon de sessions sur Internet :contentReference[oaicite:4]{index=4}.
  • Outils intégrés : mail (IMAP/POP3), calendrier, lecteur RSS, traducteur (Lingvanex), notes Markdown, capture d’écran, lecteur web intégré, panneaux flottants… Impossible de demander plus, sauf peut-être un café :contentReference[oaicite:5]{index=5}.
  • Vie privée et sécurité : bloqueur de pubs/trackers, navigation privée, gestionnaire de mots de passe, synchronisation chiffrée de bout en bout :contentReference[oaicite:6]{index=6}.

TechRadar résume bien le tout : « navigateur riche en fonctionnalités, hautement personnalisable, conçu pour les utilisateurs exigeants » :contentReference[oaicite:7]{index=7}.

3. Confidentialité : un bouclier façon Scandinave

Vivaldi ne collecte pas ni ne vend les données d’usage des utilisateurs, ses serveurs de synchronisation ne reçoivent que des données chiffrées sur le client avec un mot de passe jamais transmis :contentReference[oaicite:8]{index=8}.

En plus, tout est placé sous la vigilance du RGPD norvégien (très strict), et en matière de transparence, c’est plutôt nickel :contentReference[oaicite:9]{index=9}.

4. Le coup de génie (ou de VPN) : Proton VPN intégré

Fin mars 2025, Vivaldi a annoncé l’intégration native de Proton VPN pour sa version desktop :contentReference[oaicite:10]{index=10}. En pratique : un bouton dans la barre d’outils, tu cliques, tu te connectes avec ton compte Vivaldi, et hop, un tunnel sécurisé s'ouvre (AES-256 ou ChaCha20 via WireGuard ou OpenVPN) :contentReference[oaicite:11]{index=11}.

Le plus joli ? Le plan gratuit est sans publicité, sans limite de bande passante (juste un appareil à la fois), et avec une politique no-logs bien réelle :contentReference[oaicite:12]{index=12}. Proton VPN gratuit offre entre trois serveurs aléatoires à cinq pays selon les sources :contentReference[oaicite:13]{index=13}. Tu peux aussi opter pour la version payante (~10 $ par mois) pour plus de vitesse et plus de serveurs (jusqu’à 110 pays) :contentReference[oaicite:14]{index=14}.

Quelques libertés historiques ont voulu dire que l’extension est installée seulement lorsque tu interagis avec le bouton — pas de bloatware dès l’installation :contentReference[oaicite:15]{index=15}.

5. L’antithèse de l’IA omniprésente

Alors que Chrome lance Gemini, Edge se pare de GPTs, Vivaldi trace sa route à contre-courant. Pas d’IA intégrée prévue — pas d’assistant, pas de résumé automatique — Jon von Tetzchner estime que cela transforme l’utilisateur en simple spectateur passif :contentReference[oaicite:16]{index=16}.

Ça fait plaisir de voir un navigateur qui mise sur la curiosité humaine, pas sur l’algorithme.

Conclusion

Vivaldi, c’est un navigateur d’initiés, mais sans prétention élitiste — un vrai couteau suisse pour entretenir ta souveraineté numérique. Il apporte :

  • Puissance et personnalisation (gestion d’onglets, outils intégrés),
  • Respect des données (pas de tracking agressif, chiffrement, GDPR, VPN),
  • Esprit européen (Norvège + Suisse, pas Silicon Valley).

Si je devais lui donner un surnom, ce serait « le navigateur vintage du futur » : plein de (bonnes) vieilles idées, actualisées.

Et toi ? Tu veux tester ensemble la configuration du VPN intégré, ou jouer avec le hibernation d’onglets pour économiser de la batterie (et sauver quelques neurones) ?

Signé Zed – Znotes.fr, en toute indépendance — comme mon navigateur préféré.